L’avenir de l’humanité est au centre des préoccupations des gouvernements depuis bien des années. La situation de la Terre devient de plus en plus alarmante à cause du changement climatique, de l’épuisement des ressources naturelles, etc. C’est alors qu’en 2016, le Ministère de la Transition Ecologique a lancé l’Initiative Greentech Innovation. Dans une vision plus responsable et durable, la technologie prend ainsi une autre tournure et se veut d’être plus vert. La réduction de l’empreinte environnementale est l’essence même de la Greentech, aussi appelée Cleantech ou Ecotech.
Des procédés technologiques verts pour une production responsable
L’industrie fait partie des secteurs qui génèrent le plus de pollution sur notre planète. Cela touche non seulement la terre, l’eau, mais surtout l’air. La destruction de la couche d’ozone est, depuis des années, accentuée par l’émission de gaz nocifs tels que le dioxyde de carbone (CO2) et le dioxyde de soufre (SO2). Cela s’accompagne par la diminution en masse des arbres, qui jouent pourtant un rôle majeur dans la séquestration de gaz carbonique et l’assainissement de l’air. Il existe principalement deux mécanismes qui ont pour effet de réduire les impacts environnementaux : les technologies ajoutées ou « end of pipe » et les technologies de production intégrées ou « cleaner production ».
- Les technologies ajoutées sont des dispositifs additifs d’installations, mais aussi d’équipements qui servent à lutter contre la pollution. Elles sont conformes aux normes requises par la réglementation environnementale en vigueur. Il est à noter qu’elles ne rentrent pas directement dans le processus de production. Elles ont pour fonction de limiter les émissions de gaz polluants (CO2 et SO2). On distingue notamment deux types de technologie en bout de chaîne. Le premier sert à capter les émissions de soufre et à limiter les pluies acides, tandis que le second se charge de capturer et de stocker du carbone.
- Les technologies de production intégrées, quant à elles, consistent à une utilisation réduite des sous-produits ainsi que des intrants énergétiques et des ressources servant pour la production de biens. Les technologies moins respectueuses de l’environnement sont alors modifiées ou même délaissées au profit de technologies plus propres. La recirculation des matériaux, l’utilisation de l’eau pour substituer les solvants organiques sont autant d’exemples de technologies de production intégrées. Cependant, recourir à ce type de procédé requiert de grands investissements.
Des produits verts grâce aux nouvelles technologies
La vie quotidienne de l’Homme est ponctuée par des déplacements fréquents. De courte ou de longue distance, ce dernier ne peut se passer des moyens de transport (personnels ou communs). Pourtant, les études sur le cycle de vie des véhicules automobiles à moteur à combustion ont révélé que la détérioration de l’environnement est fortement liée à leur utilisation. La consommation d’énergie, les émissions de CO2 ainsi que la présence des métaux lourds dans leur batterie impactent grandement sur ce dernier. Ainsi, les produits verts se voient comme une alternative de taille, mais surtout efficace pour une bonne transition écologique. Nombreux sont les produits verts que l’on trouve sur le marché. On en trouve dans plusieurs secteurs : la domotique, les transports, l’automobile, le BTP, l’industrie, l’agriculture, la végétalisation de la ville, etc.
Démarche RSE : optez pour des cartes de visite virtuelles
Une entreprise ne serait pas une bonne entreprise si elle ne répond pas à ses responsabilités sociétales. A cette heure où l’avenir de notre environnement fait sujet de préoccupation, chaque geste, même des plus petits, compte pour améliorer notre empreinte écologique. Outre l’utilisation de produits verts, passer aux cartes de visite virtuelles est également un bon moyen d’entamer sa démarche RSE. Force est de constater que pour produire des cartes de visite en papier, on abat près de 2 millions d’arbres chaque année, soit une superficie de 60 000 km2 de forêts détruites.
Par ailleurs, l’industrie du papier est la troisième plus polluante de l’eau, des sols, et même de l’air avec environ 600 millions de tonnes de gaz carbonique émises chaque année. Si l’on se penche sur le cas des cartes de visite en papier, elles revêtent une mince couche de polypropylène (ce qui leur donne un aspect verni et brillant) difficile à recycler.
Le problème réside en fait dans le processus de production de ce dernier qui entraîne de fortes dépenses énergétiques et des matériaux utilisés. Imaginez le nombre de cartes de visite à imprimer pour les millions de personnes actives dans le monde ! Le pire, c’est qu’à chaque changement de poste, il faut en imprimer des nouveaux, et ceux en grande quantité. Pour remédier à ce gaspillage, faites un pas dans l’utilisation du numérique pour être plus écologique.
Des applications web pour l’éveil et le développement de notre conscience écologique
User de la technologie pour faciliter notre quotidien, c’est la motivation première qui pousse les ingénieurs à inventer des nouveaux produits. On est dans une époque où l’on ne peut se passer d’un smartphone ou d’une tablette. Ce sont des outils de communication redoutables qui ont le pouvoir d’influencer bon nombre de personnes. C’est dans une démarche IEC que des applications web ont été conçues pour nous aider à améliorer notre empreinte environnementale. Elles sont une source de divertissement, mais nous aident surtout à lutter contre le gaspillage alimentaire par exemple. Elles poussent les utilisateurs à adopter des gestes eco-friendly grâce à des challenges. Elles nous apprennent tout sur le recyclage et nous informent même sur l’environnement qui nous entoure.