Depuis plusieurs années, la justice française s’attèle à la lutte contre le visionnage et le téléchargement illégaux de films/séries sur la toile. Dans un but d’endiguer ce phénomène, le tribunal judiciaire de Paris a décidé que les principaux fournisseurs d’accès à Internet devront bloquer plus de 50 sites piratés, pour une durée de 18 mois. Cette décision entrera en vigueur en 2023.
Les ayants droit du sport et l’ARCOM avaient déjà imposé il y a près d’un mois aux FAI des mesures pour empêcher le téléchargement illégal grâce notamment aux abonnements IPTV. Cependant, il semblerait que cela ne suffise pas à dissuader les utilisateurs de recourir à des sources illégales pour obtenir des contenus numériques. Ainsi, selon le média L’Informé, une cinquantaine de sites proposant des contenus illégaux ont été repérés par le tribunal judiciaire.
En effet, il apparaît que les sites mis en cause hébergent au total 31 895 films et 3 146 séries. La popularité de ce type de sites est due à leur facilité d’accès et à la quantité importante de contenus qu’ils offrent. Pour preuve, l’ALPA a mentionné 2,8 millions de visiteurs uniques français pendant une période de 30 jours. Notons que JustStream.org et HDStream réunissaient chacun près de 880 000 visiteurs uniques.
Quel avenir pour ces sites ?
Suite à la décision du tribunal judiciaire de Paris, les principaux fournisseurs d’accès à Internet doivent bloquer l’ensemble des sites pirates recensés d’ici 18 mois. Ceux qui ne respecteront pas ces obligations seront passibles de sanctions financières. Une liste a donc été établie afin d’identifier les noms de domaine concernés par cette interdiction. On retrouve principalement des sites comme :
- JustStream.org
- HDStream.cool
- Wow-films.com
- Frenchstream.info
- Voir-stream.me
Par conséquent, lorsque les FAI appliqueront cette législation, les internautes ne pourront plus accéder librement à ces plateformes. Toutefois, pour éviter que certaines personnes persistent à visionner ou à télécharger des contenus protégés par le droit d’auteur, des solutions alternatives peuvent être mises en place pour contrer cette situation.
Des solutions alternatives
Incogni, un logiciel disponible chez le fournisseur de VPN Surfshark peut vous aider à vous retirer des listes des courtiers en données qui collectent et vendent vos informations sans votre consentement. Vous pourrez alors les remercier de ne plus recevoir des e-mails frauduleux, des faux SMS, des coups de fils douteux et bien d’autres tentatives d’arnaques.
Une autre solution consiste à se tourner vers des sites légaux proposant des contenus gratuits ou payants. Avec ces plateformes, vous pourrez profiter des films, séries, musiques, etc… sans risquer des sanctions légales. En effet, avec Netflix, OCS, Amazon, Apple Music, etc., vous pourrez trouver une grande variété de contenus adaptés à vos goûts. Ces sites sont généralement sécurisés et vous garantissent la qualité de ce que vous souhaitez visionner ou télécharger.
La lutte contre les cyberpirates
Même si ces sites sont légaux, il est possible que certains utilisateurs continuent à recourir au piratage malgré la limitation des accès aux sites suspects. Des actions doivent alors être menées pour stopper le piratage informatique. Récemment, Julius Kivimäki, hacker finlandais qui faisait partie du groupe de pirates Lizard Squad, a été arrêté par hasard en France. Il pourrait être condamné à passer un long séjour en prison. Les forces de l’ordre scrutent également les violences de données, les e-mails frauduleux, etc. afin de mettre à mal les cybercriminels.
Ainsi, en mettant en œuvre les différents points mentionnés précédemment, il est possible que le visionnage et le téléchargement illégaux soient limités voir supprimés. L’interdiction des sites pirates par les FAI en 2023 sera certainement un bon début pour lutter contre le piratage informatique.
