ChatGPT est un outil d’intelligence artificielle qui permet de créer du texte à partir d’une demande ou d’une conversation. Il peut être utilisé pour diverses finalités, comme la rédaction, la recherche, le divertissement ou la programmation. Mais son utilisation pose aussi des problèmes juridiques, notamment sur la protection des contenus qu’il produit ou qu’il utilise. Quels sont les enjeux et les risques liés au droit d’auteur quand on travaille avec ChatGPT ?
ChatGPT, un outil innovant et polyvalent
Développé par la start-up californienne OpenAI, ChatGPT est le nom donné à l’agent conversationnel basé sur le modèle de langage GPT-3. Ce modèle, qui repose sur un réseau de neurones artificiels, est capable d’analyser et de produire du texte dans n’importe quelle langue, en tenant compte du contexte et du domaine. Il a été entraîné sur des milliards de documents accessibles sur le web, comme des articles, des livres, des blogs, des tweets, etc.
ChatGPT peut donc répondre à des questions, fournir des informations, créer des contenus littéraires, corriger du code informatique, et bien plus encore. Il suffit de lui soumettre une demande ou de lui parler, et il génère une réponse adaptée. ChatGPT est ainsi un outil très recherché, aussi bien par les particuliers que par les entreprises, qui y voient un moyen de simplifier ou d’améliorer leurs activités.
Cependant, certains pays, soucieux de la question du droit d’auteur, pourraient interdire l’utilisation de ChatGPT sur leur territoire. C’est notamment ce qui est abordé dans l’étude de Cyberghost.
ChatGPT, un outil controversé et potentiellement contrefaisant
Notamment sur le plan juridique, cette IA n’est pas sans controverses. En effet, son utilisation pose la question de la titularité et du respect du droit d’auteur sur les contenus qu’il produit ou qu’il utilise. Le droit d’auteur est un droit de propriété intellectuelle qui protège les œuvres originales, c’est-à-dire qui portent l’empreinte de la personnalité de leur auteur. Il confère à l’auteur des droits exclusifs sur son œuvre, comme le droit de la reproduire, de la diffuser, de la modifier, etc.
Or, ChatGPT peut-il être considéré comme un auteur, et bénéficier du droit d’auteur sur ses créations ? Ou bien ses créations sont-elles le fruit de la demande de l’utilisateur, qui serait alors le véritable auteur ? Et dans ce cas, comment s’assurer que ChatGPT ne reprend pas des passages entiers ou des idées d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans les citer ni les reformuler, ce qui constituerait une contrefaçon ? Ces questions sont loin d’être tranchées, et la loi actuelle n’est pas adaptée à ce type de situation.
ChatGPT, un outil à encadrer et à réguler
Enfin, il apparaît nécessaire de mettre en place un cadre juridique et éthique pour réguler l’utilisation de ChatGPT et des autres outils d’intelligence artificielle. Il faut définir les responsabilités des différents acteurs impliqués, comme les concepteurs, les utilisateurs, les auteurs, les victimes, etc. Il faut également adapter le droit d’auteur à ces nouvelles technologies, en reconnaissant ou non la personnalité juridique des intelligences artificielles, en créant de nouveaux droits ou de nouvelles exceptions, etc.
Offrant de nombreuses possibilités, ChatGPT est un outil d’intelligence artificielle qui pose tout de même de nombreux défis. Il faut donc l’utiliser avec précaution, discernement et responsabilité, en respectant les droits d’auteur et les principes éthiques. Il faut aussi réfléchir à l’encadrement et à la régulation de cet outil, pour en faire un allié et non un ennemi.
ChatGPT est un outil qui peut nous aider à créer du texte de manière rapide et facile, mais qui peut aussi nous exposer à des problèmes juridiques et éthiques. Il est donc important de savoir comment l’utiliser correctement, en respectant les droits d’auteur des œuvres originales et en évitant le plagiat.
